Atelier Voir l’invisible ESBA Réunion 2011

Atelier de recherche et de création « Voir l’invisible » à l’Ecole Supérieure des Beaux-arts de la Réunion, du 17 au 28 janvier 2011, proposé par Nicolas Germain.

Objectifs

Réaliser une pièce sonore en relation directe avec ses recherches personnelles et l’optimiser pour une diffusion adaptée, de façon individuelle et collective (CD audio, Web, etc.)

Contenu

Dans cet atelier, l’étudiant sera invité à relire et analyser son propre travail afin d’en prélever les éléments essentiels, et de créer une pièce sonore représentative de sa production plastique.

 

Références bibliographiques

– Planètes sonores, Alexandre Castant, Monografik editions, 2007

– Writing Aloud, the sonics of language, Brandon Labelle & Christof Migone, Errant Bodies Press, 2001

– Klangraumlichtzeit, Christina Kubisch, Kehrer Verlag Heidelberg, 2000

– See this Sound, Promises in Sound & Vision, Buchhandelsausgabe – Trade Edition, 2009

– Sound Art, Beyond Music, Between Categories, Alan Licht, Jim O’Rourke, 2007

– Le Sonore et le visuel, Jean-Yves Bosseur, Daniel Charles et Alexandre Broniarski, Art Pub Inc (DAP),1992

– Musique et arts plastiques : interactions au XXé siècle, Jean-Yves Bosseur, Minerve édition, 2006

– Noise, Water, Meat : A History of Sound in the ArtsDouglas Kahn, MIT Press, 2001

– Experimental Music : Cage and BeyondMichael Nyman, Cambridge University Press, 1999 (première edition 1974)

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Travaux des étudiants (années 3 et 4)

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Ezidine Saïd Hassane, Horizon, 04:22 :

Il s’agit de scènes de vie.

Une scène documentaire: une première qui est fictive et une autre réaliste.

La première partie est un documentaire fictif et qui démontre la « suprématie » humaine. Une suprématie qui se place par le devin. – Ce n’est pas parce que Dieu nous a crée à son image que nous devons nous prendre pour Dieu ». Il est parfois bon de laisser la nature germer à son rythme.

La seconde partie, ces birbes de vies réalistes, prend sa source sur une lecture macabre, une introduction qui nous ramène dans une profondeur plus que finale. Mais pour partir, certains disent qu’on voit toute notre vie défiler devant nos nous. On se souvient de tout ce qu’on a vécu sur terre. Ces birbes sont des rappels de moments vécus réellement, des moments qui ont leur sens.

 

Hollaine Criado, La Buzz, 05:59 :

Un cri, la foule, la lutte… La Buzz.

 

Emilie Bordin, Introspacial, 08:43 :

A la recherche d’une sensation. Un univers étrange qui m’entoure, qui m’enferme…

 

Jessica Ralambondrainy, Eliov, 05:25 :

Notre quotidien est constitué de sons auxquels on ne prête plus attention. Déconstruire pour mieux re-construire.

 

Elodie Porret, Ourlet, 05:40 :

Qu’est-ce-que la couture, si ce n’est pas qu’un assemblage de matières à l’aide d’un fil conducteur ?

 

Mickaël Gence, Entre vous et moi…, 04:26 :

La mondialisation et le phénomène d’uniformisation des comportements et des modes de vie, s’attaquent à la singularité des individus et des cultures. La bande sonore réalisée, confronte l’influence des médias à trois témoignages de parfaits inconnus. Prêterez-vous attention à ces singularités qui s’estompent au quotidien ?

 

Mickaël Gravina, Mémoire Essence, 02:54 :

Des sons captés, d’ici et là, qui témoignent de l’atelier. Le sens qui fait appel à la mémoire, une bande sonore défaillante comme un souvenir qui s’efface au fil du son. Et vous ? Qu’en est-il de votre mémoire ? Votre cerveau cache t-il des souvenirs qui sommeillent aux creux de vos oreilles ?

 

Cédric Grondin, … et je veux un combat propre !, 16:09 :

« L’Homme est un loup pour l’Homme ». Depuis sa naissance il a su cultiver la violence ; et de la guerre naquit l’art.

 

Pacellia Broc, Errance, 03:36 :

Il s’agit de s’immerger dans un paysage sonore nocturne et de distinguer les différents sons qui le composent. Le mélange des sons apporte une accumulation de plusieurs bruits dont l’évolution se veut lente et presque imperceptible afin d’installer les auditeurs dans un climat d’attente.

Les fréquences basses apportent une tension accentuée par les battements de cœur qui s’amplifient. Il y a ici un parallèle entre le monde « extérieur » représenté par les sons d’ambiance et le monde « intérieur » grâce aux nappes basses.

 

Nicolas Latchimy, Pensée unique, 07:37 :

La question que je pose : « Est-ce qu’un message transmis à un monde est compris par ce même monde de la même manière ? »
Et dans cette question il y a deux réponses qui se doivent d’exister, celle de l’émetteur et celle du récepteur. En tant qu’émetteur, j’ai posé cette question une cinquantaine de fois. Et la réponse que l’on m’a donné à chaque fois est « non », pour chacun, cela dépend de la source, de la qualité de la diffusion, de la qualité de la réception, de notre vécu, de notre état à ce moment là … En gros on est tous potentiellement d’accord sur n’importe quel sujet. Peut importe qui on est et d’où on vient !

 

Rita Saint-Pierre, 18.1 19.1 20.1 21.1 24.1 25.1 26.1, 03:17 :

Un jour, un souffle…

 

Gaël Papy, Fomba, 10:44 :

Je ne parle pas d’influences artistiques, mais culturelles. Proposant un voyage où chacun peut s’inventer son propre décor fait de souvenirs. De ces sonorités ethniques, je construis et je reconstruis.

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